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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 15:51

My name is joe (1998)


Le film :

Joe habite Glasgow en Ecosse. Chômeur, alcoolique qui n'a pas touché une goutte d'alcool depuis presqu'une année, entraîne une équipe de football locale, composée de personnalités atypiques. En réalité, chacun a ses petits problèmes plus ou moins sérieux, mais tous connaissent le malheur de la pauvreté lié à la classe ouvrière des années Thatcher. Joe ne s'en laisse pourtant pas conter. Il aide son prochain, parce qu'il n'oublie pas que s'il s'en est sorti, c'est parce que quelqu'un l'a aidé. Aussi, il fait tout pour aider une jeune famille à sortir de l'enfer de la drogue, de la prostitution malgré la mafia locale. C'est ainsi qu'il rencontre Sarah, l'assistante sociale du quartier.


Ce que j'en ai pensé :

Un film très humain sur les choix que l'on doit faire dans la vie, entre se sacrifier pour les autres, ou à un moment choisir de ne pas perdre celle que l'on aime. Aider les autres, c'est bien, mais il faut aussi savoir s'aider soi, penser à soi, sinon comment peut-on réellement aider ces autres qui en ont tant besoin ?
Se pose aussi la question de prendre en charge les solutions plutot que de mettre certaines personnes face à la nécessité de faire leurs propres choix, de trouver elles-mêmes les solutions, d'être acteur de sa vie, plutôt que passif.

Le choix de la facilité dans un milieu où le chômage fait rage, où la traque des chômeurs qui feraient quelques emplois au noir pour améliorer leur vie, afin de leur faire perdre leur maigre allocation.

La facilité est l'ennemi de l'homme, choisir la facilité n'est jamais le bon choix. Se battre pour garder sa dignité, son amour propre, pouvoir se regarder en face, ne pas vivre dans les regrets, et le moins possible dans le remord. Tendre vers ce que l'on est, plutôt que laisser à un autre, le pouvoir de nous dicter ce qu'il a envie que nous soyons. C'est difficile, mais ce sont des choix qui seront toujours meilleur que de choisir la facilité.

Cela aurait pû être un film dramatique sur une époque dramatique qui existe encore et toujours, et plus seulement à Glasgow, Ecosse, mais c'est davantage un film sur la vie, sur l'humain, sur le choix de l'être humain.


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commentaires

:
<br /> <br /> Gente dame je te remercie de tes souhaits et te dépose en cette nouvelle année qui débute pleins de bigs bisous chargés de souhaits de joie, bonheur et santé pour toi et ceux qui sont chers à<br /> ton coeur. <br /> Ton analyse est une fois de plus superbe et très humaniste.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> une belle et heureuse année Lili !!! 2010 bonnes choses ;)<br /> <br /> :0010:<br /> <br /> <br />
D
<br /> Les films de Ken Loach m'ont toujours appris sur notre société. Ces oeuvres participent à ma culture politique. Je regrette donc d'être passé à côté, faute de temps, de certains films comme<br /> celui-ci. Merci de le rappeler.<br /> <br /> Aller au cinéma pour aller voir Kérity fut un vrai plaisir. Aller voir un film de Ken Loach est aussi, pour moi, un plaisir. La diversité de ces références me paraît plus épanouissante que<br /> l'uniformisation du cinéma par la mondialisation.<br /> <br /> Bonne année cinématographique et vivement tes prochaines notices de films !<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> vivement les prochains films soigneusement sélectionnés ;) notamment le dernier clint eastwood ;)<br /> <br /> bonne année de découvertes pour nous deux !!!<br /> <br /> <br />