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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 00:02

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Du petit cordonnier !




Cadeau de Noël 07 pour Jérome.
Il a ouvert et s'est exclamé :
"Le Petit Cordonnier !"
Un truc entre lui et moi.



Les souliers sont en carton maché.J'ai découpé du papier décopatch en petit bout que j'ai ensuite appliqué sur les souliers et fixé avec du vernis colle. Plus c'est petit et plus cela demande du temps et de la patience. Pour vous donnez une idée de la taille, les deux souliers tiennent à plat sur ma peaume de main.
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 00:41
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Le livre :

Eisuke a fait une mauvaise chute et se trouve cloué au lit. On lui découvre une boule au niveau de la colonne vertébrale. Une boule du même genre que l'oncle Kotaro avait à la base du cou. Cette boule renvoit Eisuke a son enfance, au relation avec son oncle, ses parents, son frère jumeaux. Puis, les souvenirs faisant leur oeuvre, il demande au narrateur de lui retrouver l'auteur d'une lettre qu'il a reçu après le décès de son frère à la guerre. Peu à peu Eisuke découvre un frère différent de celui qu'il a cottoyé.


Ce que j'en ai pensé :

Ce n'est pas Eisuke, le narrateur, mais un de ses amis. Cela permet d'avoir un regard autre et pratiquement neutre sur l'histoire, il relativise les événements. Le narrateur est un "accompagnant", une présence rassurance, une béquille. Cependant, il est aussi là pour mettre Eisuke face à ses contradictions. Il donne une vision différente de l'histoire de Eisuke et son jumeau Josuke. Il écoute, s'interroge, remet parfois les choses à leur place. Le narrateur nous met face à l'indifférence égoiste de Eisuke face au reste de l'humanité. Mais il nous montre aussi qu'à travers son comportement Eisuke cache une souffrance indicible.

Eisuke nous donne l'impression d'une personne égoïste. Il a vécu sa vie à lui, il s'est plié aux coutumes et traditions, parfois il s'est rebellé, rarement en fait. Il s'est marié, est prof. Il est un tantinet cynique, sans envie, sans passion. Il n'a pas vécu réellement sa vie, il se contente de la traverser, pourtant il n'hésite pas à porter des jugements sur les autres. Son comportement est assez déconcertant. On se demande s'il aime les gens, s'il aime quelqu'un, s'il a jamais aimé quelqu'un. On se demande si les choses le touchent, si quelque chose le touche. L'impression que j'ai eu de Eisuke, c'est qu'il n'a pas osé vivre, par manque d'envie, par peur peut-etre. Il se replonge dans son histoire familiale sans réelles émotions. Et pourtant, il a eu ce besoin de revenir sur son histoire familiale, il a eu besoin de savoir l'histoire réelle de son frère quand cette boule est apparue. Cette boule le renvoie à celle de son oncle. Elle est là comme un signe du destin. Tout le cheminement d'Eisuke sur sa vie, sur ce qu'a été sa vie, sur la vie des siens est intimement lié à cette boule. J'ignore si Eisuke se sent coupable de son indifférence. J'ignore si Eisuke a ce que l'on appelle un "excès" de conscience. J'ignore les motivations profondes qui font qu'Eisuke décide de régler ses comptes avec son histoire et de s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'à lui. Est ce sa conscience qui le torture ? A t il pris conscience de sa non implication dans la vie, dans la vie de son entourage, de sa famille ?
Ce qui m'a le plus surpris c'est qu'en fait, il est marié mais pas un mot sur sa femme. Rien ... on ignore comment il l'a rencontré, on ignore tout, tout juste apprenons nous qu'il n'aime pas les enfants. Je me demande si ce comportement égoiste n'est pas une manière de se protéger de ce qu'il a vécu enfant, si ce comportement de refuser de savoir et de connaitre la vie des gens qui lui sont proches n'est pas un moyen de se protéger des souffrances. Car je pense que Eisuke a souffert, depuis le jour où il a appris que son oncle le mettait en compétition avec son jumeau, que ce dernier lui était préféré. Son comportement, nos comportements relèvent souvent voire toujours de souffrances intimes. C'est un personnage complexe. On n'arrive pas à ne pas l'aimer, et pourtant on a du mal à le trouver sympathique, cependant il reste attachant. Je dirais qu'il fait parti de ces gens qu'on "tolère" mais vers qui on n'arrive pas à aller car ils sont si renfermés sur eux, si hermétiques à la vie. Ou bien peut etre qu'on ne prend pas suffisamment le temps pour essayer de comprendre, qu'on n'a pas non plus l'envie de s'impliquer pour comprendre.

Nous découvrons la vie de son frère Josuke en même temps que Eisuke et le narrateur. Je pense que le rapport de gémélité est important dans le contexte. En dehors de l'histoire familiale, c'est bien des relations entre Josuke et Eisuke dont il est question. De leur enfance, de la manière dont l'oncle Kotaro a voulu les mettre en compétion. Josuke et Eisuke, malgré leur gémélité (et qui connait des jumeaux dans son entourage sait combien les ressemblances physiques n'entrainent pas des ressemblances de personnalité), n'ont jamais été concurrents. La façon dont est montré Josuke par rapport à Eisuke est intéressante. Contrairement à son frère, Josuke prend des décisions, s'impliquent dans sa vie, fait des choix, des erreurs aussi. J'ai eu également l'impression que Josuke faisait les erreurs que ne pourrait jamais faire Eisuke, comme de voler un marchand de nouilles, quitter le collège de lui-même, partir comme apprenti croque mort, mettre enceinte la femme du patron, être enrôlé dans l'armée japonaise pour partir au front en Chine ( ils ont 20 ans durant la seconde guerre mondiale), se droguer.
Est ce que Eisuke n'a pas au final envié ce frère préféré par l'oncle Otaro ? N'a t il pas été jaloux de la mise en avant perpétuel de son jumeau par cet oncle qu'au final il hait ? Ou bien n'a t il pas été envahi par la culpabilité d'être né avec un jumeau, entrainant de lourdes dépenses pour ses parents ?

Josuke a vécu la guerre. On ignore ce qui l'a réellement poussé à se droguer. On parle d'une souffrance physique, d'asthme. Et comme il était sergent chef à l'infirmerie de l'armée, il a pu voler dans le stock et "se servir" ses doses. Le suicide de Josuke n'est pas évoqué comme une monstruosité, mais plutot comme une évidence. D'ailleurs, Eisuke ignorait que son frère s'était suicidé avant de rencontrer le compagnon d'arme de celui-ci. Il pensait qu'il était mort de maladie quelques temps avant d'être démobilisé. Josuke avait atteint un tel degré de dépendance à la drogue médicale qu'en fait, le suicide était sa seule solution pour s'en sortir. Ceci est parfaitement expliqué par Kano, son compagnon d'armes. Il raconte que les drogués sont consummés de l'intérieur par les drogues au point de rendre les os fragiles, si bien que lors de la crémation de Josuke, les os se sont brisés rapidement.

Hormis l'importance de cette relation gémellaire, où l'auteur s'applique à nous montrer les différences caractérielles des jumeaux, ce qui m'a frappée, c'est la manière dont est évoquée la seconde guerre mondiale qui m'a frappée. Je me suis rendue compte que je n'avais toujours eu que le point de vue occidental sur cette guerre, je sais ce qu'ont vécu les populations françaises, allemandes, juives, européennes, mais les populations asiatiques ? comment l'ont elles vécu cette guerre. Je ne dis pas que j'ignore, puisque je sais, à travers certains films, notamment sur la vie de l'empereur Hirohito, mais la population, comment l'a-t-elle vécu, cette guerre. Et comment c'était la guerre pour les japonais au front. Bien sûr, le livre ne nous donne qu'un bref aperçu de cette guerre. Mais j'ai pris conscience des nombreuses lacunes en matière d'histoire qu'on nous enseigne, ou plutot que l'on ne nous enseigne pas. Je me rends compte que si je sais pourquoi la guerre eut lieu chez nous, le massacre des juifs, des minorités dites "affaiblissantes" pour la race arienne, je prends conscience que si je sais que le Japon a déclaré la guerre aux Etats Unis en bombardant Pearl Harbor, j'ignore pourquoi il l'a fait. Je me rends compte que si l'Europe était à feu et à sang à cause d'un dictateur assoiffé et mégalo, si l'Amérique s'est jointe à l'Europe pour réduire à néant ce barbare, le Japon lui menait une autre guerre, une guerre de conquête sans doute sur son voisin, La Chine.  C'est comme si d'un seul coup, je prenais conscience que là haut une autre guerre s'était passée, qui n'avait rien à voir avec la notre. Car finalement, que gardons nous du Japon par rapport à cette guerre si ce n'est Pearl Harbor et Hiroshima et Nagasaki ???

Voir la guerre d'un autre point du vue, d'un autre lieu, d'une autre culture. Et remettre en question ce que l'on nous apprend, ce que l'on ne nous apprend pas. Comme si le Japon, finalement n'était pas intéressant. Mais il y a tant de choses à apprendre, à découvrir qu'il faut sans doute faire des choix, et probablement que l'histoire du Japon est moins intéressante / importante que notre histoire occidentale ...

Un livre touchant, émouvant. Toujours dans la pureté et la retenue. Dire sans fioriture, sans amertume, mais dire.


Citations :

    - "Un jour, alors qu'il était encore lycéen, son père, légèrement pris de boisson, lui avait confié :
- A votre naissance, toi et ton frère, la vie a été bien dure, crois moi. Des jumeaux, forcément, ça multiplie par deux les dépenses.
Même s'ils habitaient une demeure au beau portail, de fait, la vie paraissait bien avoir été difficile, financièrement. Le jardin de derrière avait été retourné sur toute sa superficie et tranformé en potager. Pour les légumes, on était arrivé à se suffire presque entièrement à soi-même. Les garçons aussi étaient requis quotidiennement à l'arrachage des mauvaises herbes et à la destruction des insectes nuisibles. Et si l'on confectionnait des gâteaux de riz maison, ce n'était pas histoire de faire des folies ou de se remonter le moral, mais par attachement à l'esprit d'autosuffisance."

    - Je suis né jumeau, pas seul, je veux dire, et même si je ne peux rien affirmer, je me demande s'il n'existe pas entre jumeaux une relation affective qui n'appartient qu'à eux. Pour prendre mon exemple personnel, j'ai un frère aîné, Ryûsuke, et un frère et une soeur plus jeunes. Eh bien, ce que je ressens pour eux ne ressemble pas à ce que je ressens pour Jôsuke.
- C'est peut-être dû à la différence d'âge.
- Probablement. Nous avons poussé dans le même utérus et nous en sommes sortis le même jour. J'ai l'impression que nous partageons quelque chose, que chacun de nous est l'autre ...
- Et tu as ressenti ça depuis le début ?
- Non, pas au début. Je pensais que c'était naturel, comme si ça allait de soi. Non, au fond, je n'y pensis même pas. Je suis couvert de pellicules. Il est vrai que je ne me suis pas lavé les cheveux depuis un moment, a-t-il dit en brossant celles qui étaient éparpillées sur ses genoux. Une fois à l'école primaire, je me suis rendu compte que tous mes camarades avaient un visage différent, il n'y en avait pas deux pareils. Sans doute est-ce à partir de là que cette impression très vivante est née en moi.

    - Tu as pleuré ?
- Non, a-t-il soupiré. On pleure à la mort d'un parent quand on y assiste, parce que la tristesse se concentre en soi, mais ce n'était pas le cas avec Josuke. D'abord, la lettre arrive, ensuite ses cendres, comme je viens de te le dire. Même pour les os, tiens, il avait été incinéré sur place. Je ne l'ai pas vu mort, en fin de compte. C'était trop loin de moi, ma tristesse s'était dispercée.

    - Fukujiro (le père de Josuke) reposait dans sa chambre, un linge blonc sur le visage. Il souleva le voile pour regarder le visage : son père avait été rasé, sa peau légèrement poudrée et il donnait l'impression de dormir. Dans le train, Eisuke s'était demandé à plusieurs reprises s'il allait pleurer, mais maintenant qu'il était pour de bon face au mort, les larmes ne venaient pas. Il reposa le voile.

    - Mourir sans rien me dire : ces mots ont suscité chez Eisuke un écho qui lui a pénétré le coeur.
Nous avons abordé. Eisuké a débarqué puis monté les marches. Les toilettes étaient entourées d'une simple palissade et l'urine partait directement dans la rivière. Sa vessie vidée, il a senti la fatigue lui tomber brutalement sur les épaules. "Il faut dire que, en une journée, j'ai appris à peu près tout de la vie de Josuke à l'armée, s'est-il dit une fois ressorti, en savonnant vigoureusement ses mains qui empestaient l'arénicole. Normal que je sois fourbu."

    - Le fait que l'autre [l'oncle Kotaro] lui eût payé un temps ses études avait créé un complexe tout au fond de lui. Ne pas répondre à une lettre veut pourtant dire qu'on en a rien à faire ! Comment se fait-il qu'il ne le comprenne pas ?
Pour lui, Fukujiro lui-même était devenu quelqu'un de bien lointain. Non seulement parce qu'il était mort vingt ans plus tot, mais aussi parce qu'il était pour ainsi dire disparu dans ses souvenirs. A l'idée que le frère du disparu était encore en vie, lui, respirait et émettait une odeur physique, à la perspective qu'il recherche un soutien auprès de lui, Eisuke avait cette sensation d'étouffement et d'écoeurement du rveil après un cauchemar. Une sensation qui venait se confondre avec celle de l'écoeurement que lui-même vivait et de la sottise qu'il avait commise.

     - Le passé de ton oncle ne t'intéresse donc pas ?
- Pas ça ! m'a-t-il répondu tout net. Il me ferait plaisir en mourant tranquillement, c'et tout. Ca va pas plus loin.
- Pourtant, je soupçonne que, le jour où il mourra, tu t'intéresseras tout d'un coup à sa vie. Tu te serviras des affaires qu'il aura laissés ou de je ne sais quoi de lui ... Je te connais, ai-je dit en haussant le ton, tu ne commences à t'intéresser aux gens que du moment qu'ils sont morts. Pour toi, la mort de tes proches est une nourriture sur laquelle tu te jettes pour en repaître ton esprit. Tiens, tu me fais penser à un de ces corbeaux qui dévorent les cadavres.
- Un corbeau ? a-t-il fait en riant d'une voix éraillée. Un corbeau sur un cadavre ? Moi ?


Merci Dominique.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 01:46

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Noêl 07.
La Maison.
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 00:57

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Le film :

Dans les années 50, à Los Angeles, Ed Exley vient de réussir son examen de promotion dans la police. Il veut être inspecteur, mais Duddley Smith ne lui croit pas les épaules suffisamment solides pour intégrer un tel poste.
Au même moment sévit les réglements de compte entre différents caïds.
Jack popularise la police en montrant qu'elle arrête bien les méchants. Bud se fait le justicier des femmes battues.
Un soir, trois mexicains sont arrêtés car ils sont soupçonnés d'avoir abattu des flics. Cela créé une émeute règlement de compte au sein du quartier général de la police. Seul Ed ne se trouve pas mêlé à cela et en profite pour tirer son épingle du jeu et demander le poste dont il rêve. Duddley pense pouvoir le manipuler. Mais le coéquipier de Ed est abattu, et ce dernier demande de l'aide à Jack et Bud.


Ce que j'en ai pensé :

Dès le début du film, je me suis retrouvée dans l'ambiance du Dahlia Noir de J. Ellroy (le livre, le film). On y retrouve tous les éléments ... La police où l'on trouve les quatre catgories de flics : ceux qui veulent faire leur boulot dans la droiture, incarné par Ed, celui qui fait son boulot selon ses méthodes (Jack dans une certaine mesure, et Bud), le flic pourri jusqu'à l'os qui se sert du système pour parvenir à ses fins (Duddley) et les autres qui sont les suiveurs, ceux qui vont là où il est bon d'aller ... ensuite, la blonde incendiaire (j'avoue que K. Basinger m'a fait penser aux blondes héroïnes de ce cher Hitchcock), prostituée de luxe qui tombe en amour avec le flic honnête mais aux méthodes discutables, et qui pourtant s'envoie en l'air (au moins une fois) avec le flic honnête jusqu'au bout. Le milliardaire pas clair aux moeurs plus qu'étranges qui trouve des filles qu'il sculpte pour qu'elles ressemblent aux stars de ciné et qu'il vend ensuite pour une heure, pour une nuit ... et qui pourtant aurait bien lui, des tendances homosexuelles. Le fétichisme pornographique lubrique. Et puis les gentils flics, contre les méchants flics ... etc.

Malgré les thèmes réccurrents, malgré les mêmes ficelles (si si j'insiste), c'est comme la pub des années 80 du canada dry, ça en a la couleur, ça y ressemble mais ce n'est pas.
Voilà, L.A. Confidential, ça ressemble au Dahlia Noir, mais ce n'est pas le Dahlia Noir. Et ce n'est pas on prend les mêmes et on recommence. Non, c'est plutot, on prend les mêmes ingrédients mais on explore autrement, on cherche autrement, on montre autrement.
J'avais adoré le livre sur le Dahlia, le film m'avait déçu. Là, le film m'a donné envie de lire le livre. Parce que le film n'était pas fouilli, même s'il vaut mieux bien suivre.

Ce qui est intéressant, ce sont les 'types' que présente le film. La différence humaine.

Prenons Ed Exley. Jeunot fraichement promu qui est persuadé que la police peut réussir avec des méthodes propres. Il est convaincu qu'il peut y arriver. Il y croit que la vertue gagne toujours à la fin. Mais on voit bien son évolution au cours du film sur sa façon de penser. Si sa loyauté, son honnêté ne prend pas une ride, il comprend, il se rend compte que certains flics ne sont pas 'si' mauvais et que leurs différences peuvent être des atouts non négligeables et que ces différences n'en font pas des flics pourris et non fréquentables. Je pense qu'il comprend que tout n'est pas blanc ou noir, mais que parfois il faut savoir "composer" et que cela est possible de composer sans tomber dans la facilité. D'ailleurs, il s'associe avec Jack et Bud, et cela lui permet de réussir son enquête. Les différences de méthodes sont des atouts. Les différences humaines sont des atouts.

Face à lui Bud White. Le flic honnête mais dont les méthodes sont discutables. Nous ignorons pourquoi mais nous savons qu'il défend la veuve et l'orphelin. Il ne supporte pas qu'on frappe une femme. On le croirait bourru et naif, il est seulement rude et entier. Son association avec Ed Exley permet une enquête efficace où la vérité est le but. Bud tombe amoureux de Lynn, sosie impecable de Véronica Lake (honte à moi, j'ignore qui est cette Véronica Lake), bien sûr ils sont séduits l'un par l'autre, bien sûr il va la sortir de son affreux boulot. Un coup de canif pour la belle, elle va coucher avec Ed histoire de le manipuler. Peine perdue, si Bud se fache en homme qu'il est, il comprend la manipulation et tout rentre dans l'ordre.

Ensuite, nous avons Jack. Le bon gentil flic qui n'a qu'une ambition, être à la une d'un canard qui met en avant la police et tous les coups trash et graveleux. Un soir, il monte un coup de pub avec le propriétaire du torchon, faire en sorte qu'un jeune homme arrivant de sa campagne séduise le procureur (je ne suis plus sûre de sa fonction) afin que celui ci soit surpris en flagrant délit de sodomite. Mais, le jeune homme est retrouvé la gorge tranchée. Jack se sent alors responsable, c'est aussi pour ça qu'il acceptera de s'associer avec Ed, et il en fera les frais.

Patchett, le miliardaire qui a bati sa fortune grâce à la prostitution de luxe. Il repère des filles très belles qui ont des airs de vedette et leur paye une chirurgie esthétique pour qu'elle ressemble à des stars. Ainsi, des hommes haut placés s'offrent des icones, des sosies pour assouvir leur fantasme sexuel. Il organise des fêtes particulières, et semblent plus intéressé par la gente masculine (sous entendu de Lynn qui explique qu'il n'a touché aucune de 'ses' filles). Drogue, monopole de la criminalité, etc sont légion à l'époque. De plus, il verse dans le pot de vin, le chantage puisqu'il fricotte avec le canard qui met la police en avant.

Et enfin Duddley Smith, le chef de la police. Pourri jusqu'à l'os. Ne vous fiez jamais aux apparences. Son tort, sous estimer les gens autour de lui. Son tort, être pourri et se croire le plus fort. Le personnage antipathique dans toute sa splendeur. Il joue les gentils pour cacher sa monstruosité. Il se sert des autres pour faire le sale boulot. L'ordure dans toute sa splendeur.

Ce qu'il faut garder du film, je veux dire du message du film, c'est qu'il ne faut jamais sous estimer les personnes que l'on a face à nous, qu'il ne faut pas les juger sans savoir, car on ne sait jamais tout, même des personnes que l'on pense connaître. La vie est toute en nuance, en expérience.

C'est un bon film. Un vrai bon film. Et je vais lire le livre.


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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 02:07

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Autour d'un bon repas ?


24 décembre 07.
Réveillon à Amilly.
 
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 01:50
undefined"Il n'y a en réalité que deux façons d'affronter la vie : comme une victime ou comme un vaillant petit soldat.
A vous de décider si vous voulez agir, ou simplement réagir.
Et si vous ne choisissez pas vous-même la façon de jouer votre existence, c'est elle qui se jouera de vous."

Merle Shain.
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 00:03
Je vous présentais ICI les panneaux réalisés par les enfants des écoles d'Orléans pour cette expositions artistiques.

Leurs constructions.


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Sur le sol, des petits casiers de couleur, avec des doudous en pate à sel, sauf un. Chacun un nom. J'ai trouvé ça mignon et attendrissant.

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La maison  ... chacun dans la maison  a une  petite collection ...  des plumes ... des clous ... des doudous ...

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Et ce que j'ai adoré, la case aux doudous ...

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Encore bravo les enfants !!!

A venir : Les Mobiles !
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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 00:44
J'avais laissé de côté mon mp3 pour laisser place à mes livres à l'arrêt de bus ... depuis un long moment déjà. Et puis ... et puis ... et puis ... j'avoue que de laisser mon pc portable allumé toute une nuit pour que la batterie du mp3 se recharge à bloc, ça me gonflait méchant. Donc, j'ai mis mon mp3 en veilleuse, et je suis passée à autre chose.

Pourtant, pourtant, j'avais quand même envie. Et depuis un petit peu, je le voyais là, abandonné dans le vide poche et je me disais que  ... et puis, la solution ... un prospectus, les soldes ... et un adaptateur chargeur mp3 ... et voilà ... c'est reparti ...

Et qu'avais-je laissé en plan dans mon mp3 ... j'avais laissé les mots de Grand Coeur Malade ... et de Pauline Croze et de ... et de ... de toutes ces voix qui m'ont accompagnée longtemps ... et que je suis heureuse d'entendre de nouveau ...


Parfois on fait ça, on laisse des choses de côté, parce que ... on ne sait pas forcément pourquoi ... et puis un jour, on tombe dessus, et ça nous taraude ...


Je crois qu'on fait ça avec les gens aussi ... on s'éloigne ... on dit que c'est la vie qui fait ça ... mais c'est faux, c'est nous qui faisons ça ... nous qui les laissons s'éloigner, nous qui décidons de les éloigner ... et on se cache derrière un "c'est la vie qui est comme ça, les circonstances de la vie" ...

Sérieusement vous y croyez vraiment quand vous dites ça, que c'est la vie qui nous éloigne ... La plus part de mes amis / ies n'habitent pas sur Orléans ... vingt ans ... vingt ans avec des moments où l'on se parle moins parce que nous sommes plus occupées, mais on y revient toujours parce qu'on sait que si on laisse faire, si on s'éloigne, si on laisse l'autre s'éloigner, après plus rien ...

Alors si vous tenez à vos amis, si vous pensez qu'ils tiennent à vous ... ne vous éloignez pas trop longtemps, ne les laissez pas s'éloigner trop longtemps non plus ... sinon un jour, vous serez devenus des étrangers ... vous n'aurez plus rien à vous dire ... vous n'aurez peut-être même plus envie de vous parler, de vous dire des choses ...

Les gens ne sont pas des objets ...



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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 00:03

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Chapelle de l'Ecce Homo. Cathédrale Sainte Croix d'Orléans. 27 Oct. 07.

Paroles de Ponce Pilate présentant Jésus à la foule :

"VOICI L'HOMME"



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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 00:24
Depuis le samedi 19 janvier 08, vous pouvez admirer le travail des enfants des écoles d'Orléans, à la Collégiale Saint Pierre le Puellier (Orléans). Leurs créations  participent au concours d'Expression Artistique des Ecoles d'Orléans

Les thèmes : Objets fétiches / Objets collectionnés.

J'ai décomposé cette exposition en trois catégories : les panneaux - les constructions - les suspensions.

J'y suis allée le premier jour, soit samedi. La première chose qui m'a frappée, c'est que dans la première partie de la Collégiale, il y a un trop pleins d'oeuvres, alors que dans la partie centrale du bâtiment c'est quasi vide. Ce qui est dommage car, du coup, nous n'avons pas une grande possibilité de voir avec du recul l'ouvrage des enfants, puisque l'axe de vision est entravé par une autre oeuvre. C'est la raison pour laquelle, je n'ai pas pu photographier certaines oeuvres qui m'ont plu, soit par leur originalité, soit par l'harmonie qu'il s'en dégageait.
Indéniablement la Collégiale est un lieu idéal pour les expositions de par son charme attypique (vieilles pierres apparentes) ainsi que pour sa luminosité. Un lieu qui mêle l'ancien au moderne.

Je vous présente le travail des enfants : les panneaux.

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Un nounours dessiné de petits nounours

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Les doudous sont à l'honneur dans cette expo. Sur ce panneau, chaque enfant a créé son doudou sur lequel il a épinglé comme une canne à pêche au bout de laquelle pend un petit texte.

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Les doudous à la mode d'Andy Warhol.

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Le panneau des masques.

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Ce panneau est composé à partir de deux plumes de Paon. Il est écrit que :

    Les deux plumes de paon sont notre trésor trouvé au parc floral d'Orléans.
    Nous les avons mises en valeur sur un fond de la couleur des "yeux" des plumes et retrouvé les rosaces de plumes colorées (toutes douces) simulant la queue rondes des paons.
    Tout cela dans un feu d'artifice évoquant le cri rauque et puissant de l'oiseau.



Je ne sais ce que vous en pensez, mais j'ai été surprise, j'ai souris devant certains panneaux. J'aurais voulu avoir l'idée de certains ...


Bravo les enfants des écoles d'Orléans.

à venir les constructions.



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